Benjamin Lancar n'a pas de c...

Il existant dans la langue populaire française une expression qui signifie que quelqu’un qui ne possède pas certaines parties de l’anatomie masculine est un trouillard. J’évite en général d’utiliser cette expression par respect pour l’autre « moitié du ciel », l’expression « ne pas avoir d’o… » n’étant pas aussi populaire.

 

Mais trop, c’est trop. Je suis raisonnable, utilisant dans le titre de cette page les points de suspensions…  qu’aurait pu utiliser un certain président de la république en certaine occasion.

 

Monsieur Benjamin Lancar, président des « Jeunes Populaires » (ils se croient tellement pertinent en marketing qu’ils se sont créé un nom qui me parait aussi contemporain qu’Anastase, Théophraste ou Hyppolite… ) a publié sur son blog un éditorial digne d’une copie de « Certificat d’Etudes » (qu’un ministre souhaite réhabiliter), qui, dans un salmigondis peu compréhensible mélange Guy Môquet, Nicolas Sarkozy etPierre Laval. Voilà donc le président de la république actuel, pour lequel  je n’ai strictement aucune sympathie, entouré par un adolescent communiste qui a payé de sa vie son espoir des « lendemains qui chantent » dans un temps où cela faisait encore sens et un transfuge du Parti Socialiste (de tous temps, il ya eu des transfuges) fusillé, dans des conditions sans doute discutables, mais probablement à raison dans le contexte de l’époque.

 

S’il ne retire pas son article, il reste disponible à l’adresse : http://www.benjamin-lancar.fr/blog/2010/10/une-autre-forme-d%E2%80%99engagement-de-la-jeunesse-l%E2%80%99engagement-pour-son-pays/

 

Comme tout blog, celui de Benjamin Lancar est censé offrir ses posts aux commentaires des Internautes.

 

A 17h00, le 26 octobre 2010 quelques 77 commentaires étaient accessibles. Les ayant tous lu, la quasi-totalité condamnaient les propos du Président des « Jeunes POP ». Mais les commentaires ont fait  comme le pop-corn, « pop ». A 18h00, l’ensemble de ces commentaires étaient inaccessibles. A ce moment, un tweet renvoyant vers une page inaccessible de Facebook (celle des « jeunes pop ») annonçait que cette organisation connaissait quelques remous.

 

Règlement de compte internet ou « trouille », je persiste et je signe : « Benjamin Lancar – en supprimant les commentaires de son blog – n’a pas de c… ».

 

Il se trouve que je conserve toujours une archive des textes que je rédige s’ils dépassent la simple réaction ponctuelle. Des Internautes plus avertis que moi ont sans doute des archives avec l’ensemble des commentaires qui ont été postés. Ce serait heureux que ces archives si elles existent soient rendus publiques.

 

Pour l’heure voici le texte que j’ai posté sous mon  nom sur le blog de Benjamin Lancar.

 

A la relecture, je m’aperçois que, sous le coup de la colère, j’ai oublié certains arguments ou des compléments d’informations. Je les ajouterai dans une nouvelle page. Brutalement, le texte qui figurait sur le blog de Benjamin Lancar et qui a disparu :

 

« Monsieur,

 

Je ne sais quel est votre domaine d’expertise mais je doute qu’il soit dans l’économie ou dans l’histoire.

 

Quand au rôle de Laval dans le redressement de l’économie française en 1932, on peut avoir des doutes.

 

Quand à son rôle dans le développement de l’économie française entre 1940 et 1944, on peut légitimement penser qu’il a réussi, les français qui ont souffert du froid et de la faim, ont largement profité du savoir faire de celui qui, « souhaitant la victoire de l’Allemagne » a laisser filer non seulement nourritures, énergies, technologies, mais également les « forces vives » de la Nation pour le STO.

 

Qu’un petit bourgeois opportuniste, devenu hobereau d’un château près de Vichy, de « seigneur » soit devenu « saigneur » ne semble pas vous gêner.

 

Laissez moi donc vous conter la fin de l’histoire d’un chef de PMI/PME, ingénieur céramiste, qui créa son entreprise au début des années 20, la fit se développer au plus fort de la crise de 29, commença à en tirer quelques bénéfices à la fin des années 30, la reconvertit autant en entreprise de guerre qu’en lieu de sauvetage pour les proscrits « républicains espagnols, juifs.. »

 

Cet homme se leva tôt un jour de janvier 1944, un petit peu aidé par un Kommando du SD de Clermont-Ferrand commandé par un Saint-Cyrien et qui n’était constitué que de bons français, à l’exception d’une femme, Ursula Brandt dite « L

 

Pour suivre à la suite d’un coup de pouce malencontreux sur la touche « Entrée ».

 

dite « La Panthère », donc…

 

Au plaisir de celui qui fit de la collaboration une oeuvre d’art parce qu’il était membre de la SFIO et Franc-Mac : voici son portrait à la Libération :

http://cvirlo.jimdo.com/claude-et-pierre-virlogeux/pierre-virlogeux/le-jour-d-apr%C3%A8s/

 

Vous vous souvenez avec émotion de Guy Môquet, moi aussi.

Outre le fait que je n’oublie pas qu’il était et sera toujours pour l »histoire, « communiste » (un gros mot; mais dans la République actuelle, les gros mots sont de rigueur, rappelez vous un certain « Casse-toi, pauvre c…. », je vous dois une autre partie de l’histoire.

 

Le même 9 janvier 1944, un jeune d’exactement 17ans, il était né le 4 janvier 1927 partait en colonie de vacances qui allait le conduire de lacaserne du 92 RI de Clermont au mouroir de Wôbbelin (1,75m, 27 kg quand les GI de la 92 ème Air Born le libérérent le 5 mai 1945) en passant par Royallieu, Neueungamme, Fallersleben

 

Je vous ferais passer ce qui aurait du être sa dernière lettre, lui, le déporté NN (Nuit et Brouillard) qu’un cheminot (sans doute « un communiste » fit suivre à sa famille).

 

C’était mon père.

 

Revenu du bagne, il fut un gaulliste de toujours au point de se faire offrir, à l’occasion de la remise de sa légion d’honneur, les oeuvres complète de celui duquel vous vous revendiquez.

 

Par respect pour son aventure, j’ai toujours respecté ce « Gaullisme » qui n’avait sans doute rien à voir avec celui que j’ai connu dans ma jeunesse (celui du SAC, en particulier ou de l’éteignoir de la jeunesse française à la fin des années 60).

 

Mais contrairement à ce père, ayant toujours été contre la peine de mort, je regrette la manière dont Pierre Laval fut exécuté. Il n’en reste pas moins que nombre des gens qui ont payé cher la période de la guerre furent heureux de savoir qu’il avait pris « douze balles dans la peau »).

 

J’attends votre prochain billet, peut-être y apprendrais-je le rôle génial de Philippe Eteint dans le redressement de la France, celui merveilleux d’Abel Bonnard dans la diffusion de la Culture Française ou ceux particulièrement efficaces de Darquier de Pellepoix ou de Maurice Papon dans l’ « Amitié entre les Peuples ».

Pour éditorialiser, encore faut-il en avoir les moyens intellectuels ! »